"
> La réunion d’anciens
>
> Ceux qui ont encore des cheveux ont eu le bon goût de ne pas les
> teindre. Ceux qui ont des petits-enfants, ont apporté des photos.
> Les années n’ont pas réussi à tuer les regards. Les voix sont
> intactes. Les groupes se reforment comme à la salle de jeux ou dans
> la cour de récré, il y a quarante ans. On dirait que certains ont
> appris le Larousse médical par coeur. D’autres ont volontairement
> laissé leur boîte à pilules au vestiaire. Cette année il n’y en a
> plus qu’un qui travaille encore. On dirait un agenda qui tombe
> bruyamment d’une poche pendant la sieste. Deux ou trois profs sont
> là. Avec le temps, le fossé des âges est en voie de remblaiement,
> mais le respect subsiste. Vivace. Les anecdotes circulent. Intactes.
> Préservées par une sacrée transmission orale. Quand on se retrouve
> entre ces murs qui ont comprimé nos ailes, on mord machinalement sur
> sa chique. Ce n’était pas le bon vieux temps. C’était un autre
> temps. Un temps infiniment long, piqué çà et là, par les trouées
> claires de quelques bons moments. Justement, les seuls dont on
> reparle quarante ans après. Ceux qui masquent la tristesse des
> dimanches soirs, lors de l’interminable traversée des couloirs après
> le film.
>
> (mars 2012)
>
>
>
> Jacques Maget "
ou encore: voici
le texte rédigé en wallon par Jean-Louis,
à l'intention de Joseph Daffe, absent à Malonne ce samedi.
"Merci
bran-min des koûs à nosse vî cinsî lévia (de Lesve
po les francocauseux !)
Chér mossieû Daffe,
Binamé Joseph,
C'èst todi t't-ossi mouwant di s'ritrover dins cès meurs qui nos-
ont vèyu tant sofri.
Lès riv'nants da seûr Hypothénuse èt da frére Cosinus trin.nut co
todi dins lès coridôrs !
A bin rade.
Lès vîs soçons d'en 1967.
L'ancien dortoir ( 2è Normale) du frère Mansuet ( aujourd'hui) Anciennement le local de musique ainsi qu'un nostalgique de Mr Senny;
ou la salle de jeux !!
La chapelle
La Cour d'Honneur
Et notre animateur-chanteur du jour...
Conduit par notre guide Daniel Rousselet, en route pour le "Casino"...
Appuyez sur la touche Ctrl + bouger la mollette de votre souris pour agrandir l'image.
Escapade : Anhée et la Molignée. . .
Promenade - Découverte
L'emblème de Namur!
Visite très
instructive
On apprend à tout âge,n'est-il pas? Cela discute beaucoup : avis, impressions, conseils,...?
On a fait bonne chair, évidemment !
C'est déjà l'heure du retour.
Vivement la prochaine...
Que de souvenirs!!!!!! (PUT Michel)
Vraiment très heureux de vous retrouver ... je vais lire très attentivement ce blog de la 124°. Salut et bonne année à tous !
A tous, Après lecture, chapeau ! chouette moyen de communication et de retrouvailles... J'espère vous retrouver en direct un jour sur cette planète... L'air de rien, je pense très souvent à ces années à Saint Berthuin... même si j'en ai bavé à quelques reprises, pas trop mal comme apprentissage de la vie collective. Salut ! A bientôt.
( Jean-Pol FLAMENT)
Que de bons souvenirs...! Que de judicieux conseils!
Merci, Monsieur LUCAS!
>Pour plus de lisibilité... voici le texte extrait du journal:
BEAURAING FESCHAUX Mercredi 6 octobre 2010
Décès du peintre Marcel LUCAS
L'artiste-peintre Marcel LUCAS, dernier bourgmestre de Feschaux,
est décédé vendredi à l'âge de 82 ans.
Marcel Lucas était né à Bruxelles le 3 décembre 1927. Il suit des cours de peinture, gravure et sculpture à l'institut supérieur d'art Saint-Luc, à Bruxelles. De 1951 à 1953, il habite la région de Charleroi, où il est impressionné par les grands complexes sidérurgiques et charbonniers. Durant cette période, il prend quantité de notes - croquis, dessins, gravures - d'une facture très réaliste, de ces structures métalliques qui le hantent.
En 1955, après deux ans passés à Vilvorde, il s'établit à Feschaux, une région aux vastes horizons qui va marquer sa personnalité. En 1958, il est nommé professeur à l'école normale de Malonne.
Durant toutes ces années, il peint à l'huile, très lentement. Ces oeuvres sont principalement des sujets religieux, où il accorde une grande place à la lumière. Il n'expose pas, estimant que sa peinture n'est pas arrivée à maturation.
A partir de 1970, il revient à l'aquarelle, technique qu'il maîtrise avec un talent exceptionnel. Montagnes, vallonnements, structures industrielles ou urbaines se mêlent dans des lumières diaphanes. Dès sa première exposition à Bruxelles en 1977, ses oeuvres se structurent par la présence de briques ou de pavés et par l'apparition de l'arbre, véritable personnage vivant dans le monde intérieur de Marcel Lucas.
Les thèmes qu'il traite désormais lui valent un succès grandissant: les cathédrales, la ville, les signes du zodiaque. Les expositions se succèdent, la renommée grandit, jusqu'aux Etats-Unis. Des publications lui sont consacrées.
En 2002 et 2004 des rétrospectives de son oeuvre sont encore présentées à Dinant et Beauraing. Une Fondation Marcel Lucas est créée à cette occasion.
Marcel Lucas sera enterré ce mercredi, à 14 h 00, à Feschaux. J.-F.P.
Et voici quelques photos de cette froide mais chaleureuse journée!
( pour agrandir appuyez sur la touche CTRL + clic gauche de la souris )
Grand merci aux vaillants fantassins-organisateurs de "La 124e
compagnie dans la Navinne"
Une journée épatante.
Michelle et Jacques